Tu sais que tu travailles à Paris quand…

#Tuviensdeparissi a été un mot clé particulièrement commenté cette année sur Twitter. Chacun y est allé de son anecdote sur les conditions de vie dans la capitale. Un hashtag dont nous nous sommes inspirés pour cet article "Tu sais que tu travailles à Paris quand..." Vous vous y retrouvez ? 

Tous les matins tu penses à ces moments de grâce que tu vas partager en mode collé-serré sur la ligne 13. Si tu arrives à monter dedans…

Tu arrives au travail à 10h, 10h30, tu prends ton café et tu as déjà 10 coups de fil en attente… Tous de province. « Les pauvres, se lever à 8h pour aller travailler ! »

Tu pars du travail à 20h30, tu as laissé 10 messages à tes contacts injoignables, tous en province « Nan mais *°+¨^/ !, ils bossent jamais à Clermont !? »

Tu pleures à l’annonce du déménagement de ton entreprise de l’autre côté du périph’, tu peux dire adieu aux pique-niques improvisés le long du Canal Saint-Martin… « Ça devenait trop mainstream de toute façon et puis je suis pas si loin de Saint-Ouen, cet été je pourrais tester le Sonnenkönig »

Tu as enfin convaincu tes collègues d’aller au dernier food-truck à la mode. 50 minutes de queue plus tard, tu peux enfin régler 14 euros ton burger. « Nan mais là c’est préparé avec une fourme d’Ambert d’un petit producteur… De, heu, enfin tu vois de cette région ». 

Tu rêves d’un retour à la terre mais dans une métropole pas trop loin de Paris quand même. « A Nantes, ils savent prendre le temps de vivre ce n’est pas comme ici ».

Tu es content, contrairement à tes collègues qui vivent en banlieue, toi tu n’as que 40 minutes de trajet pour rejoindre ton travail « Et puis je n’ai que 3 changements de métro si je termine le trajet en vélib ».  

Tu penses à ta carrière, aux opportunités d’emploi à Paris, à ta paie au moins 30% supérieure à celle des provinciaux… Comme ton loyer ! « C’est une affaire : 800 euros les 20m2. Nan mais tu te rends pas compte pour le 9^ème c’est donné ! »

Cela fait trois ans que tu explores les restos de ton quartier, tu n’en as pas encore fait le tour. La cuisine du monde n'a plus de secret pour toi. «J’ai découvert un resto mongol, ils te préparent le boodog comme nulle part ailleurs !»

Tu poses un RTT le jour où tu as un déjeuner professionnel à l’autre bout de la ville. « En me débrouillant bien, je peux être chez moi à 17h30 si je prends pas de café ». 

Tu es heureux au mois d’août de te rendre au travail en vélib’, un mois dans l’année sans risquer de mourir dans le couloir des bus. « Paris sans les parisiens c’est bien quand même… »

Tu es aussi devenu calé question littérature grâce au métro : il t’a suffi de trois jours pour finir Les Bienveillantes. « 1.403 pages ? Pfff c’est rien : le mois prochain je me fais l'intégrale des Rougon-Macquart ! »