IMEO Conseil, la transparence au service du recrutement

Depuis combien de temps existe IMEO Conseil ?

La société a été créée en Juillet 2004. Auparavant, après un DESS de psychologie du travail, j'ai travaillé dans deux sociétés de recrutement. Fort de ces 18 années d'expérience, j'ai fondé IMEO Conseil, qui a très vite évolué depuis sa création. Aujourd'hui, nous sommes quatre et j'envisage d'embaucher deux personnes supplémentaires.

Quelle est votre domaine d'activité ?

Le recrutement par annonce, par approche directe et l'évaluation de personnel interne et externe. En deux ans, nous avons réalisé près de 300 missions. Nous intervenons dans tous les secteurs d'activité et à tout niveau de poste pour une clientèle essentiellement basée sur le Grand Ouest (Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire).

Vous recrutez pour des grands groupes mais aussi pour les PME/PMI qui représentent un vivier d'emplois très important...

Complètement. Nous sommes en région et il faut s'adapter à tous les secteurs d'activités. La Région Ouest regorge de PME/PMI. Mon but est de travailler pour cette myriade d'entreprises, sans forcément cibler prioritairement les grands groupes. A la vue des moyens utilisés, j'ai opté pour des forfaits très compétitifs, accessibles à tous, y compris les TPE.

Dans le Grand Ouest, quels sont les secteurs qui ont le plus de mal à recruter ?

Aujourd'hui, c'est l'immobilier, le BTP. Hier, c'était le high-tech, demain ce sera peut-être autre chose. On est sur un marché dynamique, mais certains secteurs sont plus privilégiés que d'autres en terme de recrutement.

Pour les postes que vous proposez aux candidats vous fonctionnez de manière très transparente en donnant toujours le nom de l'entreprise qui recrute...

Oui, je fonctionne un peu à l'inverse de mes confrères. Je travaille en toute transparence parce que mon but est de chercher la qualité. Cette qualité, on l'obtient souvent chez les gens qui ne cherchent pas forcément un emploi. Dès lors qu'ils ont connaissance de l'entreprise qui recrute, ils font davantage l'effort de se renseigner, plutôt que d'envoyer une candidature à l'aveugle. Je suis contre l'approche directe, je la réserve uniquement pour des postes très spécialisés, où une annonce aura peu d'impact, ou sur des postes de haut-niveau pour des raisons de confidentialité. Le travers de l'approche directe, c'est qu'on suscite les opportunistes et qu'on doit modifier les grilles de salaires. Ça ne garantit certainement pas la stabilité dans l'entreprise ni l'harmonie des salaires.

Quelle est la particularité de vos méthodes de recrutement ?

Nos consultants n'ont jamais le monopole du recrutement. On intervient toujours à deux. Moi, au démarrage pour la partie étude du besoin et le premier entretien avec le candidat. Ensuite, je passe le témoin à un collaborateur pour le deuxième entretien, le passage, la correction, l'analyse des tests techniques, psychotechniques et/ou de personnalité, ainsi que des tests spécifiques au poste concerné. J'accorde aussi beaucoup d'importance aux justificatifs (contrats de travail, diplômes, bulletins de salaires) car les CV ne garantissent pas la véracité des parcours, ainsi qu'à la prise de références professionnelles auprès des anciens responsables hiérarchiques directs.

Les candidats doivent donc toujours préparer une liste de références professionnelles lors d'un entretien...

Si j'ai un bon conseil à donner au candidat, c'est d'allier le naturel à la sincérité. Il faut mettre en avant ses qualités mais aussi avoir la capacité de pointer ses lacunes, que nous avons tous. Il faut être soi-même.

Le recrutement, c'est une relation de confiance avec le candidat mais aussi vis-à-vis de vos clients...

Le mot-clé, c'est la transparence et je l'applique à mes clients. A tout moment, ils peuvent savoir combien de candidatures je reçois, combien de candidats j'ai contactés ou rencontrés. J'invite même mes clients à assister aux entretiens pour qu'il soit partie prenante dans l'embauche. La relation de confiance se traduit ensuite dans la longévité de la relation avec les clients dont la plupart ont entre huit et quinze ans d'ancienneté. Pour les candidats, c'est aussi rassurant de savoir que je ne suis pas uniquement là pour vendre mes clients et que je n'oublie pas leur intérêt.