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Marché de l'emploi

Ces patrons qui partagent leur salaire avec les salariés

Par Guirec Gombert • Publié le

Alors que le patron de Twitter, Jack Dorsey, vient d’annoncer la redistribution de 200 millions de dollars à ses employés, retour sur ces entrepreneurs qui ont accepté de réduire leur salaire pour augmenter celui de leurs collaborateurs.

Twitter, un cadeau à 200 millions de dollars

Comment motiver les troupes après une réduction des effectifs de 8%, soit une suppression de 340 postes ? Jack Dorsey, le patron de Twitter, a peut-être trouvé la solution. Il a annoncé jeudi via un tweet qu’il allait donner environ un tiers des titres du groupe à ses salariés, soit environ 1% de l’entreprise. "Je donne environ un tiers de mes actions Twitter (exactement 1% de l'entreprise) à nos salariés", a annoncé Jack Dorsey dans un message publié sur le réseau social.

Un cadeau qui représente un peu moins de 200 millions de dollars selon le cours de clôture de l’action Twitter jeudi soir.

> Augmenter les salariés suffit-il à les motiver ?

Il réduit son salaire de 1 million à 70 000 dollars

Dan Price a réussi un coup de pub magistral. En avril dernier, le patron de Gravity Payments, une start-up basée à Seattle, annonçait baisser son salaire de 1 million de dollars à 70 000 dollars pour reverser la différence aux salariés. Un geste qui lui a valu une couverture médiatique mondiale. Ses salariés sont aujourd’hui également payés 70 000 dollars. Une initiative inspirée des travaux du prix Nobel d’économie 2015, Augus Deaton, lequel a démontré qu’au-delà de 75 000 dollars par an (environ 5 000 euros par mois), le bonheur des foyers n’augmentait plus.

Selon Slate, Dan Price a eu raison : "les demandes de clients sont passées de 30 par mois à 2.000 tous les quinze jours, grâce à la nouvelle publicité autour de la politique salariale locale". Les employés sont également plus productifs et le taux de conservation des clients a aussi augmenté…

Il partage son bonus et augmente ses salariés de 5%

Peu de temps après l’annonce de Dan Price, le journal britannique Daily Express révélait que Simon Wolson, le patron anglais de Next, une chaîne de magasins de vêtements, allait partager son bonus annuel. Le but : aider ses salariés. Un coup de main qui a permis d’augmenter les salaires de 5% "tout en maintenant la compétitivité de l'entreprise", expliquait-il à l’époque. Mieux : si les résultats devaient finalement être moins bons que prévu, Simon Wilson a indiqué qu’il renoncerait à une partie de son bonus pour maintenir l’augmentation des employés.

Il lit Thomas Piketti et augmente ses salariés de 33%

Mark Bertolini, PDG d’Aetna, s’est inspiré de l’ouvrage de l’économiste français Thomas Piketty, Le Capital au XXIème siècle, pour fixer la politique salariale de son entreprise, rapporte le Wall Street Journal. Il a ainsi décidé d’augmenter le salaire des employés de 12 à 16 dollars de l’heure, soit une augmentation de 33%. "Ce n'est pas juste une histoire d'augmenter les gens, il s'agit d'un nouveau pacte social. (...) Pourquoi les entreprises privées n'imagineraient pas des solutions innovantes pour améliorer les choses ?", s'était interrogé Mark Bertolini, selon le Huffington Post. Résultat : 5 700 salariés ont connu une hausse de leur rémunération pour un coût estimé à 39 millions de dollars.

Il baisse sa paie de 25% pour augmenter 24 employés

Dernier exemple qui nous vient encore des États-Unis. En 2014, c’est le président de l'université du Kentucky, Raymond Burse, qui a décidé d’aider ses salariés. En particulier ceux qui gagnent le moins d’argent. Selon le WashingtonPost Raymond Burse a baissé son salaire de 25% et augmenter celui de 24 employés, ceux gagnant moins de 10,25 dollars de l'heure (7,66 euros de l'heure). Des employés travaillant aux tâches d'entretien, de surveillance ou administratives. Une opération à 90 125 dollars (environ 67 000 euros).

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